Architecture relationnelle

Within the framework of the France-Quebec program Géographies Variables.

Mathilde Chénin |

Within the framework of the France-Quebec program Géographies Variables.

With her project “Architecture relationnelle”, Mathilde Chénin wishes to deepen her exploration of the notion of distance. To this end, she plans to create 3D ‘architectural models’ indexed to the movement and the distance of bodies between them. By means of simple pictorial elements, the artist wishes to reveal the ways in which architectural spaces are updated by the movement of the bodies which evolve in them. Chénin’s interest in the idea of shaping the possibilities of ‘relational architecture’ involves a study of the modes in which physical spaces are inhabited. During her residency at LA CHAMBRE BLANCHE, her wanderings in the city will inform an exploration of the ways in which places are ‘embodied’ by those who frequent them. She will present this work in the form of video sequences that feature abstractions created from her findings in architectural spaces.


Bio

Mathilde Chénin est née en 1980 à Villeurbanne (France). Elle vit et travaille à Paris. Elle est diplômée de l’École Nationale Supérieure d’arts de Paris-Cergy depuis mai 2011. Ses multiples voyages et son implication au sein de collectifs autogérés en France, aux Pays-Bas et en Espagne sont des expériences déterminantes dans la circonscription de ses intérêts artistiques. Coordinatrice du projet illegal_cinema aux Laboratoires d’Aubervilliers, elle poursuit son travail théorique et plastique, met en œuvre un groupe de recherches et interviendra au sein de workshops en danse et programmation.

Démarche

Ma pratique artistique (dont je pourrais dire qu’est celle d’une « écriture élargie ») puise sa matière première à l’endroit où se rencontrent et dialoguent pratiques chorégraphiques et pratiques algorithmiques. Dans cet espace expérimental, qui est à la fois celui du corps et du langage, du geste et du signe, j’ai jusqu’à présent travaillé à partir des différentes formes de la partition. Ce langage performatif - qui tient lieu de contrainte, de règle du jeu, de moteur au geste et à la construction d’être-ensemble partagés - répond d’abord à mon souci de développer des stratégies « open-source » de travail collectif, en privilégiant le processus, la version, plutôt que les formes abouties. J’y trouve une manière de confronter les subjectivités aux structures, à la recherche d’interstices vacants à investir. En étant tout à la fois notation - pointant vers le passé - et score - texte à proprement parler virtuel, c’est-à-dire à actualiser – la partition offre en outre un socle à mes questionnements quant à cet espace-temps insaisissable qu’est « l’ici-et-maintenant », le temps-réel de la coprésence, reconfiguré en permanence par les corps et les relations qu’ils entretiennent. « Qu’est-ce qui s’écrit quand on danse » ou « que reste-t-il du corps une fois que ce dernier n’est plus visible », imaginer le tracé sous-jacent des choses sont autant de préoccupations qui accompagnent mon travail. - Mathile Chénin




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