Systèmes absurdes

Vernissage le vendredi 29 août à 20h

Ilana Boltvinik |

Vernissage le vendredi 29 août à 20h

Pour la quatrième année, LA CHAMBRE BLANCHE reçoit en résidence une artiste mexicaine dans le cadre d’une entente de coopération entre le CALQ et le FONCA. Le public est invité dès maintenant à venir rencontrer Ilana Boltvinik dans la galerie, pour un temps transformée en manufacture touristique artisanale. Cette résidence in situ est la première présentée dans le cadre du 25e anniversaire de LA CHAMBRE BLANCHE qui se déroulera jusqu’en juin 2004 sous le thème du don. Au cours de sa résidence, Ilana Boltvinik souhaite créer un réseau de systèmes absurdes en s’appliquant à subvertir les icônes urbaines spécifiques à la ville de Québec. Poursuivant un travail sur les images numériques amorcé au Mexique, elle manipulera le contenu de cartes postales qui seront par la suite réinsérées dans la ville, mises en circulation grâce à la participation volontaire du public. Ces nouveaux hybrides, dont la confection résulte parfois d’une collaboration entre l’artiste et les visiteurs, remettent aussi en question le rapport entre le privé et le public. L’artiste mexicaine jette ainsi un regard sur la perception de la réalité à travers les stéréotypes touristiques. S’inscrivant tout à fait dans un fort courant artistique actuel, le projet de Boltvinik mise sur la participation des citoyens dans le but d’infiltrer et de faire circuler l’art et les idées dans la ville.

Systèmes absurdes (détail)Systèmes absurdes (détail)Systèmes absurdes (détail)Systèmes absurdes (détail)


Bio

Née en 1972, Ilana Boltvinik vit et travaille à Mexico. Elle a fait ses études à La Escuela National de Pintura, Escultura y Grabado “la Emeralda” (Mexico), puis à la Rijksakademie van beeldende kunsten (Amsterdam). Elle compte déjà à son actif une douzaine d’expositions individuelles et collectives.

Démarche

Ilana Boltvinik est une jeune artiste dont les recherches artistiques se concentrent autour des notions d’identité et d’authenticité. Elle voit en l’iconograpie urbaine un langage par lequel nous pouvons mieux reconnaître et découvrir ce que nous sommes. Ses interventions, où s’entremêlent photographie, installation et performance, s’appliquent particulièrement à souligner l’homogénéisation grandissante de la société.




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