Créatures

Rencontre le vendredi 27 août 2004 à 20h

Marie-Claude Bouthillier |

Rencontre le vendredi 27 août 2004 à 20h

Marie-Claude Bouthillier travaille rapidement. En peu de temps, il y a accumulation de tableaux qui s’entrechoquent dans l’espace. Chaque nouvelle pièce ajoutée au tout bouleverse l’unité et permet à son tour de nouvelles lectures et des installations différentes. Avec Créatures, Bouthillier poursuit sa recherche sur le sentiment d’identité par l’autoportrait en peinture : « une écriture de soi » . L’artiste recrée un atelier fictif où elle interroge la figure du peintre tel qu’on la rencontre dans les romans. Elle accompagne son séjour d’un aspect performatif en faisant la lecture de romans qui mettent en scène des peintres. Son mode de travail associé à son intervention prolongée dans l’espace de LA CHAMBRE BLANCHE permettra au public de mieux découvrir l’aspect installatif de sa pratique.

Vue de la résidenceVue de la résidenceVue de la résidenceVue de la résidence


Bio

Marie-Claude Bouthillier détient un baccalauréat de l'Université Concordia (1986) et une maîtrise en arts visuels de l'Université du Québec à Montréal (1997). Elle a été représentée par la galerie Trois Points de 1989 à 1999. Elle a aussi exposé ses oeuvres à la galerie Vertice (Espagne), à la FNAC de Lyon (France), au Musée de Lachine, au Centre national d'exposition de Jonquière et à Mercer Union (Toronto). Depuis 2001, elle a participé à l'exposition Métamorphoses et clonage au Musée d'art contemporain de Montréal et a présenté Peintures, dessins et quelques lettres au centre d’exposition Expression à Saint-Hyacinthe. En 2003, en plus de nous proposer Résister, se dissoudre à la galerie Occurence à Montréal, elle prenait part à l’événement Voilà Québec en Mexico et Résistancia à la Havane.

Démarche

L’artiste montréalaise se consacre à la peinture, investissant de façon toute personnelle les possibilités formelles de ce médium : les textures, la surface, l’espace, etc. Stimulée par la question de l’origine, Bouthillier fait appel à l’encaustique pour mieux écrire le corps et découvrir peu à peu les multiples facettes de son identité. Sa recherche évoque un certain mysticisme mais s’accroche tout autant à la part organique des choses, passant subtilement de l’univers abstrait des cellules à celui du paysage ou encore à celui de l’autoportrait.




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