Retracer la ville

Ouverture au public du 27 nov. au 20 déc. 2009 - 5@7 le vendredi 27 nov. 2009

Sarla Voyer |

Ouverture au public du 27 nov. au 20 déc. 2009 - 5@7 le vendredi 27 nov. 2009

Par un processus d’accumulation ou de répétition de divers éléments, l’artiste Sarla Voyer construit de nouveaux objets qui s’inscrivent dans l’espace de manière à délimiter un nouveau territoire, investi de ses repères. Rattachées de près ou de loin à des faits ou à des lieux liés à son histoire personnelle, ses œuvres dévoilent un caractère intimiste se traduisant par une approche narrative de la sculpture. Des références au paysage et à l’architecture s’inscrivent également dans l’élaboration de ses œuvres, dans lesquelles on retrouve aussi un attachement singulier à la figure de la maison. Avec Retracer la ville, l’artiste propose de parcourir les rues de Québec, là où elle a passé son adolescence, et d’y glaner des objets, des indices et des éléments qui seront par la suite réinvestis en une installation pouvant exprimer une autre vision de la ville.



Bio

Née à Québec, Sarla Voyer vit et travaille à Montréal. Elle est détentrice d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Depuis les vingt dernières années, son travail a été exposé au Québec, au Canada et en Europe. Elle a réalisé plus d’une dizaine d’expositions individuelles. On retrouve notamment ses oeuvres dans la collection du Musée d’art de Joliette, ainsi que dans celle de la Médiathèque du Musée d’Art contemporain de Montréal.

Démarche

C’est au pouvoir d’évocation des objets que je fais appel pour construire mes sculptures et installations. Se référant à un lieu réel ou fictif, mes propositions s’élaborent à partir d’objets du quotidien; elles dévoilent un certain caractère intimiste qui se traduit à travers une approche narrative de la sculpture. Rattachés de près ou de loin soit à des faits ou à des lieux liés à mon histoire personnelle, j’élabore des territoires fictifs à partir desquels la dimension de l’intime s’infiltre dans la sphère de l’espace public. Des références au paysage et à l’architecture s’inscrivent également dans l’élaboration de mes œuvres dans lesquelles on retrouve un attachement singulier à la figure de la maison. Les espaces à habiter et à expérimenter que j’élabore se présentent de différentes manières; c’est principalement par le procédé de l’assemblage que la composition de mes objets sculpturaux évolue dans l’espace, empruntant les modes de la juxtaposition et de la cohabitation. Par un processus d’accumulation ou de répétition de divers éléments, je construis de nouveaux objets qui s’inscrivent dans l’espace de manière à délimiter un territoire qui s’articule en un lieu nouveau, investi de mes repères. Par l’appropriation d’objets du quotidien, objets trouvés ou reconstitués, mes oeuvres se déploient le plus souvent dans l’espace, sous la forme d’un parcours invitant le spectateur à faire l’expérience de l’œuvre sur le mode de la déambulation. Les objets sont récupérés et appréhendés comme des matériaux de construction, leur conférant une nouvelle forme réalité selon qu’ils sont placés dans des lieux et des ordres inhabituels. Ce pouvoir d’évocation des objets s’intègre comme un élément constitutif de mon langage formel.




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