Le passage de Stephen Foster à LA CHAMBRE BLANCHE s’inscrit dans le cadre de la série de résidences Web sur le thème de la censure dont prendra aussi part, à l’automne 2009, l’artiste Gabriela Golder. La censure, comme le souligne l’artiste, « est un instrument privilégié de la construction de l’histoire officielle ». En corollaire dit-il, « le monument d’État renforce une perspective faussée et intentionnellement dirigée vers l’éradication de l’histoire alternative et la présence même d’un passé indigène ». Visant à rétablir un certain récit collectif, le projet de l’artiste documente et déconstruit les mythes propagés par l’art officiel de manière à ce qu’émerge un espace pour un dialogue politique et social.
Bio
Stephen Foster vit et travaille à Kelona (B.-C.)