Monter dans le bois

Caroline Loncol Daigneault s’intéresse aux problématiques de l’écologie et des pratiques in situ, notamment à travers la notion de « résidence d’artistes » en nature. C’est d’ailleurs sur ce sujet que portent ses recherches universitaires qu’elle déplacera dans le contexte du centre de documentation de LA CHAMBRE BLANCHE pour la durée de sa résidence. Cette étude des résidences d’artistes en nature révèle à son avis un véritable potentiel discursif : « Se posant comme des territoires voués à l’art et à la préservation de la nature et se chargeant généralement du mandat plus spécifique d’examiner de près et en profondeur la question du dialogue entre la culture et la nature, ces résidences invitent les artistes à mesurer leurs pratiques à des espaces naturels, voire sauvages, lesquels deviennent des observatoires, des laboratoires, des ateliers, des lieux d’exposition hors des circuits habituels de production et de diffusion ». Souhaitant mieux situer la contribution du Québec dans les enjeux actuels touchant les arts et la nature, Caroline Loncol Daigneault voit en cette résidence l’occasion de dresser un panorama du phénomène des résidences d’artistes à travers l’exemple de Boréal/Nature.