Ciò che doveva muovere […] muoveva

1er mai au 15 juin 2019
Présentation le 9, 10 et 16 juin 2019
Résidence Rad'Art (San Romano, Italie)

Caroline Gagné |

1er mai au 15 juin 2019
Présentation le 9, 10 et 16 juin 2019
​Résidence à Rad'Art (San Romano, Italie)


Rad'Art accueille l'artiste de Québec Caroline Gagné en résidence du 1er mai au 15 juin dans le cadre de l'échange avec LA CHAMBRE BLANCHE. Afin de partager les fruits de son processus de création, ses explorations sonores et ses découvertes effectuées au cours de son séjour dans la région, deux rencontres publiques et une porte ouverte sont proposées : 9 juin, 10 juin et 16 juin. 

Issues d’une pratique artistique amorcée dès 1998, les œuvres de Caroline Gagné rendent compte des lieux qu’elle explore, tout en interrogeant l'influence des médias dans la création. Elle dévoile certains de ces lieux par les indices de changements qu'elle y observe, par exemple, l'usure, les fractures et le mouvement des choses. Pour ce faire, elle élabore des installations constituées d’objets trouvés sur place, de sons qu'elle enregistre, des essais vidéographiques et des traces d’usure sur la matière qu'elle traite avec des procédés numériques.

Le projet proposé à Rad'Art s'inscrit dans la suite de sa recherche à partir des phénomènes de vibration et de tremblement de la matière tenant une place importante dans ses travaux récents. Entre immensité et micros mouvements ils sont, aux yeux de l'artiste, les signes d'un équilibre fragile entre notre présence et ce qui s’altère. Toutefois : « En arrivant dans la vallée, j'ai été étonnée par la manière particulière dont voyagent le son et le silence. Les bruits existent simultanément dans l'air du temps, entre l'intime et le lointain. J'ai associé cette sensorialité aux mots de Marcel Proust décrivant une atmosphère similaire dans Du côté de chez Swann, ce qui a inspiré le titre: Ce qui avait besoin de bouger [...] bougeait . »

L'installation sonore et visuelle qui, au fil des jours, se déploie dans la galerie du centre Rad'Art est empreinte de cette poésie d'atmosphère composée de chants d'oiseaux peuplant les environs, d'une antique table de jardin devenue un objet sonore, du frémissement des feuilles des arbres, de l'orage, le village de Ciola après la pluie, les cyclistes participant à la course Nove Colli et d'autres petits bruits journaliers qui passeraient autrement inaperçus.

L'artiste souhaite remercier Artificiel, Christophe Havard et le Conseil des arts du Canada




Crédit photo: Caroline Gagné et Christophe Havard






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