Temple en apparence

5 octobre au 13 novembre 2021

Mathieu P. Lapierre |

5 octobre au 13 novembre 2021


Lors de la cérémonie de remise de prix et bourses de l’École d'art de l'Université Laval en août dernier, nous avons remis le prix l@ch@mbrebl@nche à Mathieu P. Lapierre. À la suite de ce prix, l'artiste profite d’un temps de recherche et d’expérimentation du 5 octobre au 13 novembre 2021 dans nos Laboratoires. 

Pour son projet à LA CHAMBRE BLANCHE, Mathieu P. Lapierre souhaite effectuer des recherches à l’aide d’outils assistés par ordinateur disponibles dans nos Laboratoires afin d’en produire des éléments sculpturaux. Ce travail est constitué d’archives personnelles numériques et matérielles. Le contenu de l’interface numérique de ses disques durs est gravé sur des briques de béton à l’aide de la découpeuse laser. De plus, de multiples répliques de disques durs seront imprimées en 3d. Son intention est de présenter de façon physique le flux, les signes et les sigles propres au numérique en reprenant l’esthétique qui rappelle les hiéroglyphes égyptiens. L’artiste y dévoile ainsi l’esthétique des fichiers et des documents qu’il collectionne en passant du numérique vers la matière. 

Durant la résidence de P. Lapierre, chacune de ses expérimentations, de ses gestes et de ses rencontres sera documenté de manière photographique et vidéographique. La documentation de la résidence servira de matière première dans la conception de l’œuvre en elle-même. Un aspect performatif de son travail de résidence sera mis de l’avant par la documentation vidéo et par une tenue vestimentaire qui fera écho avec les données de son disque dur. La pratique d’archivage de P. Lapierre s’apparente à un rituel effectué devant ou derrière les images et les gestes captés. L’artiste construit une architecture d’artefacts numériques.

Lors de la cérémonie de remise de prix et bourses de l’École d'art de l'Université Laval en août dernier, nous avons remis le prix l@ch@mbrebl@nche à Mathieu P. Lapierre. À la suite de ce prix, l'artiste profite d’un temps de recherche et d’expérimentation du 5 octobre au 13 novembre 2021 dans nos Laboratoires. 

Pour son projet à LA CHAMBRE BLANCHE, Mathieu P. Lapierre souhaite effectuer des recherches à l’aide d’outils assistés par ordinateur disponibles dans nos Laboratoires afin d’en produire des éléments sculpturaux. Ce travail est constitué d’archives personnelles numériques et matérielles. Le contenu de l’interface numérique de ses disques durs est gravé sur des briques de béton à l’aide de la découpeuse laser. De plus, de multiples répliques de disques durs seront imprimées en 3d. Son intention est de présenter de façon physique le flux, les signes et les sigles propres au numérique en reprenant l’esthétique qui rappelle les hiéroglyphes égyptiens. L’artiste y dévoile ainsi l’esthétique des fichiers et des documents qu’il collectionne en passant du numérique vers la matière. 

Durant la résidence de P. Lapierre, chacune de ses expérimentations, de ses gestes et de ses rencontres sera documenté de manière photographique et vidéographique. La documentation de la résidence servira de matière première dans la conception de l’œuvre en elle-même. Un aspect performatif de son travail de résidence sera mis de l’avant par la documentation vidéo et par une tenue vestimentaire qui fera écho avec les données de son disque dur. La pratique d’archivage de P. Lapierre s’apparente à un rituel effectué devant ou derrière les images et les gestes captés. L’artiste construit une architecture d’artefacts numériques.

Né à St-Félicien au Lac-Saint-Jean, Mathieu P. Lapierre vit et travaille aujourd’hui à Québec. Il quitte sa région natale alors qu’il a 20 ans pour étudier la cuisine, métier qu’il exerce en parallèle de sa pratique artistique. Il effectue un retour aux études en musique classique avant de s’inscrire en arts visuels au collégial. Les expériences professionnelles multiples de Mathieu alimentent sa pratique artistique, notamment par le travail de la vidéo, du son et par la documentation de l’existence sous toutes ses formes. Mathieu est diplômé du baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université Laval et il a commencé une maîtrise en arts visuels à l’automne 2021. Il a présenté ses œuvres lors d’expositions numériques (Galerie Galerie, 2017) et lors de l’intercollégial d’arts visuels où il remporte un prix d’excellence pour son œuvre numérique Ongles roses, Le marcheur et sa laisse ainsi que Plage mouvementée (2018). En 2020, il a exposé à Banc d’essai à la Galerie des arts visuels de l’Université Laval.



Photo : Carol-Ann Belzil-Normand, 2022.






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