Mue

Thierry Froger |



Bio

Thierry Froger vit et travaille à La Bernardière, près de Nantes (France). Il a étudié à l’École Régionale des Beaux-Arts de Nantes. Depuis 1996, il a participé à plusieurs expositions collectives, entre autres à la galerie Ipso Facto (Nantes), à la galerie Glassbox (Paris) et au Centro de Arte Joven (Madrid). En 1998, il réalisait ses premières expositions individuelles à Nantes : Les suaires, à la Galerie Plessis, et Les mauvaises figures, à Oximore. En 2000, il présentait Partout où il n’y aura rien à l’Espace Diderot (Rezé).

Démarche

Le travail de Thierry Froger est principalement constitué – mais pas uniquement – d’installations avec projections : diapositive, vidéo, super-8. Au cœur de ce travail, le dispositif de projection est questionné et décliné, matériellement et symboliquement, comme un transport des images : transport de l’image d’une source lumineuse à un écran (drap, objet, corps) qui la révèle ou la brouille, la modifie ou l’annule, et transport des images dans l’histoire des signes iconiques (greffes, échos, substitutions, réminiscences) à l’âge médiatique qui les rend d’autant plus fragiles qu’elles prolifèrent. Traversant autant l’histoire de la peinture que celle du cinéma, le projet de Thierry Froger s’attache ainsi à interroger les images et les corps - la pellicule et la peau - à travers leur capacité d’apparition et de disparition : suaires, revenants, figures et monstres, décapités, Vénus, icônes, pin-up, ombres douces, écorchés, fantasmes, mues et filigranes, momies… Des fantômes.




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