Miam

Friday May 28th at 8:00pm

Isabelle Laverdière |

Friday May 28th at 8:00pm

In her project entitled Miam (yummy), the gallery is transformed into a domestic environment where the artist - turned witch - makes objects out of sugar. In an effort to illustrate the ritual of consumption, the sugar moulds will be displayed on the outside walls of the building. Miam is a regular child’s haven, a world stimulated by imagination, fantasy and fable. The visitor finds himself surrounded by memories of lost dreams where feelings of happiness and greed obstruct its underlying reality. In this work, the theme of the gift is linked to desire, a sentiment where pleasure and deception often collide. Notions such as prohibition, liberty, refusal and acceptance are all displayed throughout the gallery. Here, the idea of the gift refers to a notion less romantic and less seductive. Although the gift is very real, it remains something quite perverse.


Bio

Isabelle Laverdière est détentrice d’une maîtrise en arts visuels de l’Université Laval où elle enseigne actuellement. Depuis 1985, elle a reçu de nombreuses bourses d’études, de voyage et de soutien à la pratique artistique. À l’automne 2003, elle profitait de l’atelier-résidence de Montréal offert par le Conseil des arts et des lettres du Québec. Ses plus récentes expositions ont été présentées à Circa (Montréal), à l’Écart (Rouyn-Noranda), au Centre d’exposition de Saint-Hyacinthe et à la SSW Gallery (Écosse). Son travail a été vu au Canada, en Belgique, en Écosse et en Finlande.

Démarche

L'univers domestique est au coeur du travail récent d'Isabelle Laverdière, tant au niveau de la représentation que dans le choix des matériaux. C'est un processus qui se situe très près du bricolage. Il s'en dégage une sorte de familiarité et un côté "bon enfant". Laverdière met en place une sensation du quotidien par l'intermédiaire d'objets connus où s'opère une distorsion, une dérivation de la figuration induite par le choix des matériaux, de l'échelle ou encore de la couleur. Le faux et le vrai cohabitent dans un univers qui se situe entre la fiction, le fantastique, l'ironie, le souvenir. Cela peut produire une sensation d'inconfort et de déséquilibre face à l'objet qui a sa propre cohérence.




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