Tiempo muerto

Friday November 12th at 8 pm

Humberto Chavez |

Friday November 12th at 8 pm

In 1983, while living in Japan, Humberto Chávez discovers Butoh and consequently develops an obsession for repetition. He realises that this form of artistic expression reveals the breach in time and space. From that moment on, he’s tried to illustrate this interpretation of repetition using a personal diary, a practice that can be seen as a concept of repetition where stories develop in a minimalist way, through daily events. Within loss (or ‘idle time’ - Tiempo Muerto), the Mexican artist is therefore able to measure time. Creation process is made possible by lost objects, lost situations and lost sentiments. Without loss, there is no creation. A gathering of situations of ‘idle time’ described in the artist’s diary are integrated into the installation. Video and photographic images of temporally deteriorated landscapes (abandoned spaces) mix with mobile objects making reference to the City of Fedora in the novel by Italo Calvino Invisible Cities. Here, we discover the way things might have been if, for some reason or another, they did not exist as we know them.


Bio

Après ses études universitaires de 1er cycle à Mexico, Humberto Chávez Mayol a réalisé une spécialisation photographique au Japon, au Collège des arts de l’Université de Nihon et à l’Université de Chiva. Humberto Chávez est chercheur au Centro Nacional de Investigación, Documentación e Información de Artes Plásticas. Il est aussi professeur du séminaire de fin d’études à l’ENPEG « La Esmeralda » et professeur de sémiotique à la Universidad de las Americas de Cholula. Plus tôt cet automne, la Biennale de photo de Mexico lui décernait une mention spéciale pour une oeuvre qu’il y présentait.

Démarche

En 1983, lors de son séjour au Japon, Humberto Chávez découvre le butô et, conséquemment, développe une obsession pour la répétition. Il constate avec bonheur que cette forme de création permet de montrer la rupture du temps et de l’espace logiques. S’ensuit l’utilisation d’un journal personnel, une pratique s’inscrivant comme un concept de répétition où l’histoire se développe de façon minimaliste à travers les détails du quotidien. C’est dans la perte, le temps mort, que l’artiste mexicain entrevoit le moyen de mesurer le temps. La création n’est rendue possible que grâce aux objets, aux situations et aux sentiments perdus. Sans perte, pas de création.




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