Lighthouses

Crossing program residencies between Transcultures (Mons) and LA CHAMBRE BLANCHE (Québec) Virtual residency from April 7 to May 7, 2015 Production residency at Quebec city from May 15 to June 19, 20

Vincent Evrard | Alice Jarry |

Crossing program residencies between Transcultures (Mons) and LA CHAMBRE BLANCHE (Québec) Virtual residency from April 7 to May 7, 2015 Production residency at Quebec city from May 15 to June 19, 2015 Production residency at Mons in October to November 2015


LA CHAMBRE BLANCHE welcomes Quebec digital artist, Alice Jarry, and Belgium creative computer programmer, Vincent Evrard, for the second part of their production work from May 15 to June 19, 2015. This production work started with a first virtual residency in the spring, and will be completed in the fall during the 2015 Transnumériques event in Mons, Belgium. Taking the form of successive residencies between Net (http://viceetversa.tumblr.com/), LA CHAMBRE BLANCHE artist centre (Quebec) and the Transcultures event (Mons), the two artists work on the processes and materials of diffraction (separation of white light in color beams and the reverse). They mix of their practices in order to create a meaningful and connected artwork. From the sound code of the interconnected items to the luminous panoramas of the dichroic glass, the kinetic installation submerges the participants in the pulsating technics of the cinema and the video so that he can emerge in the beat of his own environments /behaviours. Like a ‘’blind date’’ of the senses the “Lighthouses” project presented at LA CHAMBRE BLANCHE causes the loss of the usual references of physical locations to recreate networks of objects like so many sensitive lighthouses, true lifebuoys, programmed to comfort and reassure.



Bio

Vincent Evrard (Belgique) est un geek, graphiste, artiste, programmeur. Après un passage par ESA ST-Luc Liège en graphisme, il poursuit ses études à l'ERG Bruxelles en arts numériques. De cette période datent ses premières interventions artistiques. Il se découvre aussi un amour pour la programmation. Après ce Master, il travaille durant 3 ans comme développeur d'interaction Homme/Machine chez Getyoo. Il développe des interfaces tactiles, des systèmes interactifs de prise de photos et vidéos. Aujourd'hui, il travail à son compte sous les pseudonymes "ogre", "oogre", il fait de l'assistance technique pour artiste (ex: Different Ways To Infinity de Felix Luque), il donne des workshops de programmation, il développe des dispositifs interactifs / du web / des applications mobiles. Il joue d'instruments vidéos analogiques faits maison dans le groupe OSICA et dans le collectif vidéo VHS. Depuis peu il s’investit aussi dans Balaise Production comme artiste plastique et référent numérique.

Démarche

Ma production artistique se compose d'algorithmes, de sculptures, de vidéos, d'images fixes et de livres. Tout dans mon travail est centré sur l'exploration, le compte rendu, le rapport. Fixer les nuages est un recueil d'articles sur les nuages et leurs relations aux Hommes. Ce livre est le point de départ de la définition d'Internet. Lié à ce texte une sculpture et deux autres livres ont vu le jour. Aphrogenea transforme le nuage numérique en écume physique. Un corps sans surface vol.1&2 fait apparaitre hors du néant, un point. De page en page, nous explorons les structures de ce point, jusqu'à sa destruction. Récemment, mon questionnement s'est porté sur une part de nous même devenue terriblement intime. C'est à cette occasion qu'est né Bcksp.es. C'est un ensemble d'algorithmes qui enregistre toutes les lettres que nous supprimons lorsque nous écrivons. Ce système produit pour chaque participant un livre "recueille annuel" de l'ensemble des lettres, mots, phrases, paragraphes qu'il/elle a pu supprimé, dans un chat, en écrivant des courriels, en posant des questions à Google. Les images que je joue en live pendant les concerts de OSICA sont uniquement issues de consoles vidéo âgées de 20 à 30ans. Mes machines sont hackées/circuit-bendées/combinées/déréglées pour explorer les points de sensibilités de leurs circuits, ces positions qui peuvent, de par leur matérialité propre, faire basculer l'image d'un état à un autre de façon liée, ou non à la musique. C'est une chute libre et j'accompagne mes machines.

Bio

Alice Jarry (Montréal), détient une maîtrise en Arts visuels et médiatiques (M.A). Elle est présentement étudiante au doctorat en Études et pratique des arts à l'UQAM et enseigne au sein du département de Design & Computation Arts de l'Université Concordia. Ses installations in situ interrogent la question d'agencement et l'impact de la matérialité dans la génération de formes dynamiques et éphémères. Son travail a été récemment diffusé durant la deuxième la Biennale internationale d'art numérique (BIAN), lors de la série LASER (Leonardo) ainsi que dans plusieurs lieux d'exposition au Canada, aux États-Unis et en Europe.

Démarche

Mon travail d’installation en art numérique est porté par une réflexion sur le rôle et l’impact de la matérialité. À l’opposé d’un matériau inerte ou utilitaire, la matière est pour moi agissante et révèle un potentiel d’indétermination que j’amplifie par différentes stratégies de détournement électronique et de programmation informatique. Je m’interroge donc sur son potentiel d’action : sa capacité de réagir, d’interférer avec nos sensations, de produire des effets imprévisibles et d’altérer le cours des événements. Les matérialités s’assemblent, s’hybrident, et permutent continuellement entre les espaces physiques et numériques. Par exemple, des agencements de fils et de circuits électriques produisent une chaleur faisant disparaître aléatoirement les images imprimées sur des écrans de projection en papier (Moirées, 2012), les gestes du public invité à « faire de la sérigraphie » sur un écran LCD sont captés et se transforment en données qui génèrent des animations uniques projetées sur des surfaces de soie (_v2Récurrences, 2014) et des fils, des moteurs et des poids travaillent ensemble pour produire des noeuds et des enchevêtrements indémêlables (Spectrales, 2014). Dans ce processus, je cherche à explorer les structures formelles pouvant émerger de la dynamique collective d’éléments agissant de manière non hiérarchisée : lieu, code, composantes électroniques, forces physiques, matérialités hétérogènes et actions humaines. Je valorise ainsi un travail in situ où je m’intéresse aux relations transitoires et aux effets émergents de ces dynamiques hétérogènes qui agissent, dans le temps, avec les forces en présence dans un lieu particulier.




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