Exclusions, fétiches et euphémismes : politique du vocabulaire de l’art actuel.

Research residency in the documentation centre of LA CHAMBRE BLANCHE

Edith Brunette |

Research residency in the documentation centre of LA CHAMBRE BLANCHE

Edith Brunette is interested in the ambivalence of the artistic circle facing politics and the way to approach it. Her researches for the past two years allowed her to notice a certain nervousness of the actors’ community to embrace a politically active role, in spite of their persisting desire in giving themself a social role exceeding the aesthetic function. According to her observations, this resistance in politics leads to a love-hate relationship which seems to negotiate towards a vocabulary made of exclusions, fetishes and euphemisms. During her residency in LA CHAMBRE BLANCHE, Edith Brunette will study texts stemming from art publications to analyze the vocabulary used by the artists, curators and critics when their remarks touch upon reasonings that contain an important part of social criticism - and so of politics. Through this research, she wishes to highlight the political aspect of the discourses on the arts, and the way these indicate the limits of what is accepted or refused in the community - unconscious limits which it is important to identify to understand where we cross the line… and where we obey.


Bio

Edith Brunette conjugue pratique artistique et recherche théorique. L’une comme l’autre s’intéressent aux discours - notamment à ceux à l’œuvre dans le champ des arts -, à ce qu’ils révèlent des forces et des jeux politiques à l’œuvre. Ses projets récents ont porté entre autres sur la vidéosurveillance (Caméraroman, 2011), sur la prise de parole en période de crise sociale (Consensus, 2012) et sur l’agentivité politique des artistes (Faut-il se couper la langue?, 2013; Cuts Make the Country Better, 2015, en collaboration avec François Lemieux). Ses projets ont notamment été présentés à la Galerie de l’UQAM, aux centres d’artistes Skol et articule (Montréal) et au Lieu (Québec). Elle a participé à plusieurs résidences de recherche au Québec (DARE-DARE, La Chambre blanche, Praxis), ainsi qu’au centre d’art contemporain art3 à Valence (France). Elle publie régulièrement des textes dans différentes revues et publications sur l’art.

Démarche

Mes recherches dans le champ des arts visuels recoupent pratique artistique et recherche théorique. L’une comme l’autre s’intéressent aux discours dominants, à leurs manières de représenter le monde − celui de l’art, notamment. En provoquant le dialogue par des requêtes (Caméraroman), des entrevues ou des rencontres (Consensus; Faut-il se couper la langue ?; Cuts Make the Country Better), je tente de construire des espaces communs autour de structures fragiles et, parfois, caduques. Plaçant le dialogue au cœur de ma pratique, je cherche des formes permettant de construire des collaborations excédant la simple représentation ou la manipulation.




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