Bio
Né à La Malbaie, Pierre-Luc Lapointe vit et travail à Québec. Il a terminé une maîtrise en arts visuels et médiatiques à l'École des arts visuels de l'Université Laval en 2012. Son travail a été présenté notamment à LA CHAMBRE BLANCHE (Québec, 2009) et à l'Image festival(Toronto, 2010), mais également au festival EXIT (Chine, 2010) ainsi qu'au Jim Thompson Art Center (Thailand, 2010). En 2012, il présente le projet Interzone - Lorient en collaboration avec Le collectif fossile, dans le cadre de la résidence Géographies Variables (France, 2012). Il est un membre actif de LA CHAMBRE BLANCHE et a collaboré à de nombreux projets locaux. Il développe actuellement ses recherches dans le cadre de laboratoires et de résidences.
Démarche
Je poursuis une recherche en arts visuels, numériques et médiatiques fondée sur le rapport entre le systémique et l'intime. Dans cette perspective, j'étudie la dimension protéiforme de la perception et son modelage par des systèmes (simples et complexes), machines ou structures. Mon approche repose sur un croisement de langages (vidéo, son, installation, dessin, informatique, Web) et implique des méthodes qui s'apparentent au bricolage. Le bri"colage"{codage}, comme forme de création à partir des données émergentes de l'espace intime et de l'assemblage de matériaux trouvés ou générés. Je m'intéresse principalement aux concepts de bruit, de limite, d'abstraction, de complexité, de système, de langage, d'entropie et d'affordance.
Démarche
Nataliya Petkova articule sa recherche autour de deux axes principaux: d’abord, l’engendrement et l’étude de micro territoires, ainsi que la mise en question de la notion d’identité culturelle et la promotion d’une infraculture dynamique; et ensuite, le processus de traduction — le transfert de sens de médium en médium, de langage en langage —, et toutes les anomalies qui s’y révèlent. Son travail se veut un récit sur l’hétérogénéité du savoir qui émerge au point de croisement entre l’expérience perceptive de l’individu et les compositions aléatoires, visuelles et sonores, engendrées dans l’acte exploratoire. Organisée autour de la curiosité et de l’expérimentation, son processus de recherche et de création fait preuve d’une nécessité de tracer et inventer de nouveaux territoires, subvertir l’habitude perceptive et imaginer des rencontres possibles entre l’organique et le non organique. Dans l’utilisation de diverses matières, se transformant tout au long d’un processus de transfert de sens, des géographies modulables apparaissent.