Launch of Julie Picard monograph

May 21, 2015 at 5PM

Julie Picard |

May 21, 2015 at 5PM


LA CHAMBRE BLANCHE will be to launching Julie Picard’s monograph entitled: Mettre sur papier, first publication dedicated to the artist’s work, on May 21, from 5 :00 to 7 :00. A monograph is not a necessarily a retrospective. The publication Mettre sur papier presents a corpus of art works created between 1998 and 2014. This publication found its starting point in the artist’s studio, with the successive visits of authors Anne-Marie Bouchard and Jacqueline Bouchard. They both pored over the Julie Picard’s art production and her sculptures of recycled paper, which address social and economic issues in an original reflection on the act of leaving a trace. Marie-Ève Tourigny’s graphic creation in this publication must be mentioned. The quality of the paper, the excellence of the setting and of the links between texts and pictures thus gathered presents a unique reading of Picard’s work. Julie Picard - Mettre sur papier ISBN 978-2-9800702-8-0 Monograph 32 pages in colors, Offset print, produced in 300 copies A limited series including a sculptural intervention by the artist will also be available.



Bio

Julie Picard est une sculpteure diplômée de l’Université Laval. Elle est reconnue d’abord pour sa jeune pratique en performance dès 1998 et pour son implication soutenue à l’Îlot Fleurie jusqu’en 2002. Elle réalise un projet de résidence un projet de résidence centre d’artistes Est-Nord-Est. Elle est lauréate d’une vingtaine de prix et bourses, dont le Prix VIDERE (Québec, 2008) et la médaille d’or en sculpture aux 6e Jeux de la Francophonie à Beyrouth. Son travail a été diffusé au Québec, au Canada, en France, en Belgique, en Suisse, en Allemagne, en Pologne, au Liban et en Australie.

Démarche

Ma démarche sculpturale aborde des enjeux sociaux, économiques et écologiques en alliant une recherche poétique de la matière. Ayant étudié la construction textile à l’École des Métiers d'Art de Québec, je perpétue des procédés tels le tricot et le tissage dans ma façon d’aborder la matière. À la navette du métier à tisser s’est substitué un bâton de colle où je réalise des collages alvéolés faisant écho aux mailles d'un tricot, des structures déployables et des pliages flexibles. Héritière de savoirs-faires féminins et traditionnels, je m’en inspire librement à travers une exploration sculpturale singulière. Enfant du tri sélectif et du recyclage, ma pratique artistique intègre in extenso une approche écologique. Ainsi, ma démarche englobe la récupération, la sélection des matériaux à faible incidence, l’utilisation d’équipement simplifié et des modes de présentation sous forme d’interventions éphémères, nomades et mobiles. Ce choix artistique et engagement personnel s’affirment par l’utilisation du papier récupéré, ma matière de prédilection. De par ses propriétés intrinsèques, le papier est porteur de fragilité et d’éphémère. Je cherche à faire et à refaire le monde, à partir de nos rebuts du quotidien que sont journaux, magazines, dépliants, circulaires. Mon rapport à une matérialité brute, présente et signifiante, a été influencé par une filiation sculpturale beuysienne et dans l’attitude de l’Arte Povera. En atelier, au moyen de bricolages et de confections fait main, j’élabore des constructions volumineuses par le biais d’assemblages et d’accumulations tridimensionnelles. Je me reconnais de cette génération d’artistes actuels qui s’approprient des techniques artisanales. En ce sens, j’entretiens volontiers une complicité créatrice avec certains bricolages engagés de Jean-Jules Soucy. Par mon travail de sculpteure, je questionne la notion de pérennité et l’acte de laisser sa trace. Mes oeuvres présentent une réflexion matérielle de l’impermanence, métaphore de notre propre existence.




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