Cuts Make the Country Better

from February 10 to February 26, 2016 Film presentation of «Cuts Make the Country Better» on February 17, 2016 at 7pm

Edith Brunette | François Lemieux |

from February 10 to February 26, 2016 Film presentation of «Cuts Make the Country Better» on February 17, 2016 at 7pm


LA CHAMBRE BLANCHE welcomes artists Edith Brunette and François Lemieux, for a research residency from February 10 to February 26, 2016. Within the framework of this residency, they will present their documentary entitled ’’Cuts Make the Country Better’’ shot in the Netherlands. They will also proceed to the launching of the most recent issue of Le Merle magazine. In 2011, the Netherlands government proceeded to drastic budget cuts in their support for public arts. Until then, their support had been amongst the most respected in the world, akin to the Canadian program. François Lemieux and Edith Brunette decided to go to the Netherlands in 2014 to film a series of interviews with artists and cultural workers about the circumstances and the effects of such cuts : the reasons that kept the milieu from counteracting or even simply from limiting the scope of the cuts, the consequences of this failure, but also the many political and artistic initiatives born of this situation. These interviews gave birth to the documentary ‘’Cuts Make the Country Better’’. There will be a screening of the film at LA CHAMBRE BLANCHE on February 17, 2016 at 7pm, followed by a discussion.The film is in English with French subtitles. During their residency at LA CHAMBRE BLANCHE, Brunette and Lemieux plan to film interviews with artists and cultural workers in Quebec City, with the goal of adding a Canadian segment to the documentary. They wish to initiate a collective reflection on the state of art in Canada, the present organization of the milieu and our ability to think and act collectively in this age of massive overhaul changes and of budget cuts already initiated in the support of public arts.



Bio

Edith Brunette conjugue pratique artistique et recherche théorique. L’une comme l’autre s’intéressent aux discours - notamment à ceux à l’œuvre dans le champ des arts -, à ce qu’ils révèlent des forces et des jeux politiques à l’œuvre. Ses projets récents ont porté entre autres sur la vidéosurveillance (Caméraroman, 2011), sur la prise de parole en période de crise sociale (Consensus, 2012) et sur l’agentivité politique des artistes (Faut-il se couper la langue?, 2013; Cuts Make the Country Better, 2015, en collaboration avec François Lemieux). Ses projets ont notamment été présentés à la Galerie de l’UQAM, aux centres d’artistes Skol et articule (Montréal) et au Lieu (Québec). Elle a participé à plusieurs résidences de recherche au Québec (DARE-DARE, La Chambre blanche, Praxis), ainsi qu’au centre d’art contemporain art3 à Valence (France). Elle publie régulièrement des textes dans différentes revues et publications sur l’art.

Démarche

Mes recherches dans le champ des arts visuels recoupent pratique artistique et recherche théorique. L’une comme l’autre s’intéressent aux discours dominants, à leurs manières de représenter le monde − celui de l’art, notamment. En provoquant le dialogue par des requêtes (Caméraroman), des entrevues ou des rencontres (Consensus; Faut-il se couper la langue ?; Cuts Make the Country Better), je tente de construire des espaces communs autour de structures fragiles et, parfois, caduques. Plaçant le dialogue au cœur de ma pratique, je cherche des formes permettant de construire des collaborations excédant la simple représentation ou la manipulation.

Bio

François Lemieux, dans sa recherche et sa pratique artistique, aborde la mise en récit d’expérimentations collectives. Il est titulaire d’un baccalauréat au programme d'études interdisciplinaires aux beaux-arts de l'Université Concordia et d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Son travail a été présenté lors d’expositions individuelles et collectives au Canada, au Musée d’Art Contemporain de Montréal, à la Galerie Leonard & Bina Ellen de l’Université Concordia et au Centre Banff. Il a également exposé au Springhill Institute de Birmingham, en Angleterre; aux galeries 1646 et Walden Affairs aux Pays-Bas; au Leipzig Kunstverein, à la galerie Blümen et au KW Berlin en Allemagne; à la Fabrica de Vapore à Milan et dans le cadre du programme de la Fondazione Antonio Ratti à Côme, en Italie. Il a également initié des projets collectifs dont We Left the Warm Stable and Entered the Latex Void de 2008 à 2010 et la publication Le Merle, Cahier sur les mots et les gestes, fondée en 2012. Il prend part à divers projets collectifs dont Entrepreneurs du Commun.

Démarche

Dans les collaborations, la recherche, les expositions ou les publications auxquelles j'ai contribué, je me suis intéressé aux façons de raconter, de relater des expérimentations collectives passées ou actuelles, entre humains (et non-humains). J’aborde des généalogies, des histoires méconnues, des discours mineurs et autres processus de négociation à travers des anecdotes ou des faits que les modes d’adresse dominants auraient su écarter. Je m'intéresse à ce qui a été appris devant une épreuve et aux manières possibles de nous faire les héritiers de ces savoirs.




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