L’art fait couler beaucoup d’encre. On a souvent l’impression que son champ est couvert et ratissé dans toutes ses directions, que ses moindres manifestations sont épiées, ses moindres modalités décortiquées. Pourtant, bien des secteurs restent à explorer, bien des approches à considérer…
Aussi, s’il nous faut énoncer une intention, une volonté liée à la production d’un nouveau périodique en art actuel à Québec, se serait sur le simple constant qu’il y a encore beaucoup à dire et beaucoup à faire et qu’il nous paraît primordial de développer des rapports entre la production artistique d’ici et celle de l’extérieur. Cela, afin d’inscrire la vitalité du milieu québécois, des ses artistes, de ses centres d’artistes, de ses expositions et de ses diverses activités culturelles dans un contexte qui les actualisent.
Noir d’Encre est un périodique consacré principalement aux arts visuels actuels, bine qu’il offrira régulièrement des articles ou des chroniques sur divers sujets, que ce soit en musique, danse, littérature, théâtre, etc. Faisant appel à des collaborateurs-trices provenant de différents milieux (provinces et pays), Noir d’Encre, s’inscrit dans un projet de mise en relief des différentes pratique artistiques actuelles, d’ici et d’ailleurs, tout en demeurant attentif aux multiples façons de penser la chose artistique, ainsi qu’aux diverses manière de l’appréhender et de l’écrire.
Contre une certaine uniformité du regard critique, il faut admettre la pluralité des effets de l’œuvre et donc aussi de ses approches possibles. C’est-à-dire qu’il s’agit moins de mener une quête du Sens que d’entreprendre une investigation sur les effets d’un objet, en gardant à l’esprit que l’objet est irréductible à son discours.
Le production d’un périodique demande l’implication et l’appui de plusieurs intervenants. Aussi, nous voulons remercier le Bureau des Arts et de la Culture de la Ville de Québec et le ministère des Affaires Culturelles du Québec qui ont perçu l’intérêt que cette publication représentait pour la communauté culturelle québécoise et l’importance de son insertion dans la dynamique du milieu de l’art actuel. Cet appui financier qu’ils nous ont fourni par le biais de l’entente MAC/Ville, marque du coup une reconnaissance de la production artistique d’ici et, conséquemment, de l’intérêt capital de sa diffusion.
Nous tenons aussi à remercier LA CHAMBRE BLANCHE, centre de production et de diffusion en art actuel, de nous avoir offert un soutien financier et technique indispensable à la réalisation de la publication, Nous remercions également les institutions muséologiques et universitaires, les galeristes, enseignants-tes et intervenants-tes culturels qui nous ont appuyés au cours de nos démarches pour la création de Noir d’Encre.