le vendredi 11 février à 20h

Jean-Yves Vigneau |

le vendredi 11 février à 20h

Depuis longtemps, Jean-Yves Vigneau raconte la mer, à sa façon. De l’Islande aux Îles-de-la-Madeleine en passant par Terre-Neuve, sa démarche artistique s’attache à modéliser une histoire désormais révolue, celle de la mer, du temps où il y avait des poissons dedans. Débarquant en résidence d’hiver, Jean-Yves Vigneau extirpera un travail formel à la rencontre de ses souvenirs, dans un rapport étroit avec le lieu proposé et les gens qu’il y croisera. Bien connu pour son travail sculptural, l’artiste se propose d’écrire un journal de bord, qui, passant d’abord par l’écriture, entraînera peu à peu la concrétisation d’un travail formel. Le métal, le bois, le plâtre viendront occuper l’espace d’abord infiltré par la projection vidéo. « Les histoires naissent quand les souvenirs et la matière se rencontrent ». C’est à cette histoire que nous vous convions, construite au jour le jour, petite partie d’un tout cohérent qu’est l’œuvre de Jean-Yves Vigneau.



Bio

Né aux Îles-de-la-Madeleine, Jean-Yves Vigneau vit et travaille à Hull, après des études en théâtre et en arts visuels à Moncton et à Montréal. Son engagement dans le milieu des arts visuels s’est traduit par une vive implication dans les centres d’artistes (Axe NÉO-7, Daïmoñ) et au RCAAQ. Cela ne l’a pas empêché au cours des dix dernières années de participer à quelques symposiums dont le plus récent fut aux Îles-de-la-Madeleine en 1998 et de réaliser une douzaine de projets d’art public dans le cadre du Programme d’intégration des arts à l’architecture (1%), sans compter les expositions et autres projets en résidence, dont « After the deluge », à Ace Art (Winnipeg) en 1994, « Heureux qui comme Ulysse... », à Axe NÉO-7 (1994), « En rade », à Vaste et Vague (1996), « En aval », à la Galerie Verticale (1997) et « La Stanley », au 3ième impérial (1997).




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