Le long de la 20 en passant par la 15

Vernissage le jeudi 17 mars 2011 à 17h

Jonathan Villeneuve |

Vernissage le jeudi 17 mars 2011 à 17h

De manière exceptionnelle, LA CHAMBRE BLANCHE accueillera en galerie une exposition plutôt qu’une résidence. En effet, l’artiste montréalais Jonathan Villeneuve présentera au public deux installations électromécaniques mettant en œuvre une poétique du mouvement. Dans Faire la vague (2009), Jonathan Villeneuve utilise des matériaux de construction pour créer un rideau de bois qui, malgré sa rigidité, ondule en douceur, comme entraîné par le vent. Sonore et monumentale, cette œuvre évoque la grandeur d’un orgue tout en se rapportant à des éléments familiers, notamment dans sa construction. Avec Mouvement de masse (2010), l’action du vent est également simulée, mais cette fois grâce à des végétaux qui s’agitent nonchalamment sur un même axe. Dans les installations de Jonathan Villeneuve, les dispositifs mécaniques s’offrent à la vue et invitent à la contemplation, tant par leur forme que par leur fonction. À la fois simples dans leurs tâches et complexes dans leur fonctionnement, ses œuvres frayent avec le paradoxe en leurs qualités de machines poétiques. Crédits photo: Alexis Bellavance



Bio

Jonathan Villeneuve détient un baccalauréat en art visuel et médiatique de l'UQAM depuis 2005 et une maîtrise en Arts de l'Université Concordia à Montréal, complétée en 2009. Ses principaux champs de création sont la sculpture, l'installation et les nouveaux médias. Son travail a été présenté au Canada et en Europe. Il est membre du collectif Perte de Signal depuis 2005. Il vit et travaille à Montréal.

Démarche

Mon travail récent est conçu à partir de matériaux utilitaires et familiers qui évoquent l'architecture du quotidien. J'assemble et mets en mouvement ces différents éléments de façon à en extraire le potentiel poétique et narratif. Mes œuvres impliquent physiquement le spectateur par leur échelle et leur mouvement et renvoient à une expérience personnelle et incarnée de l'architecture en tant qu'environnement construit. À partir d'éléments rudimentaires, et activés au moyen de technologies mécaniques, électriques, et électroniques, je cherche à évoquer la notion d'autonomie liée à l'objet moderne. Ces amalgames pseudo fonctionnel renvoient aux principes de la pataphysique, à l'idée du gadget, du bidule ou du « cossin », un machin à l'utilité vague, à l'image d'une fonctionnalité imaginaire. Je m'intéresse aux mécanismes de construction du temps par le mouvement et cherche à projeter l'œuvre au-delà de son confinement matériel. Plus que de simples objets, mes assemblages électromécaniques activent l'espace par le son qui s'en échappe, de même que par les ombres portées dans l'espace d'exposition. Ces éléments, temporels et intangibles, ajoutent aux qualités sculpturales et sont mis en évidence de façon à architecturer le temps.




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