La membrane

Pascale Gadon |

Un nœud, une membrane s`opère à l`endroit du curseur, celui-ci fait image. Point de connexion réciproque, où les composants sont des flux, non des objets. Le visiteur joue d`un espace temps supplémentaire, une membrane qui relie A et B dans leur continuité.


Démarche

C'est dans le contexte même d'une recherche pluridisciplinaire que se situe l'enjeu de ma démarche artistique. Une des caractéristiques essentielles des êtres vivants est la tendance à s'associer, à établir des liens, à coopérer. Depuis plusieurs années mon travail fait se croiser deux domaines, celui de l'art et de la biologie. L'art, comme la nature, matérialise la forme. C'est dans ce contexte que j'ai découvert le monde caché des lichens, et l'approche systémique de ce phénomène allait constituer le champ théorique de ma démarche artistique. Le sujet de la symbiose m'apparaît comme une sorte de paradigme, qui sur l'horizon ouvert de la perception, questionne notre rapport au monde, à l'autre. La notion de réciprocité engage ici et dans mon sujet de recherche, la condition même de toute perception. Le choix de partir d'une réalité concrète questionnant le rapport identité/altérité et "autrui" comme condition d'existence, me permet de développer à la fois une réflexion sur le sujet, et un travail autour du concept. Les notions de relation, d'interaction, de réciprocité, de coexistence, de coopération sont à l'origine de mon travail artistique. L'art, comme la nature, matérialise la forme, mais j'ajouterai à cette dimension celle de l'intersubjectivité.




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