Plagiairc

Dans le cadre du programme d'échanges France-Québec, Géographies variables.

Nicolas Boillot |

Dans le cadre du programme d'échanges France-Québec, Géographies variables.

Avec « Plagiairc - Parler avec les mots des autres », Nicolas Boillot propose d’utiliser les flux de communications textuelles publiques comme matière brute pour nourrir une communication privée. S’inscrivant dans la lignée de précédents travaux où l’imposition de contraintes génère une nouvelle forme de composition textuelle, l’interface de « Plagiairc » ne permettra pas au locuteur de s’exprimer par l’intermédiaire d’un clavier classique. En effet, pour émettre des phrases, ce dernier devra utiliser les mots des autres et la sémantique propre aux utilisateurs de l’Internet Relay Chat (I.R.C.), protocole de communication textuelle instantanée servant principalement aux discussions de groupes. Ainsi, ce projet d’art Web mettra en place une interface où, en sélectionnant un à un ces mots publics, le locuteur composera une sorte de cadavre exquis. La notion d’auteur ainsi dissolue, une réflexion sur les modes de communication par l’intermédiaire d’Internet, ainsi que sur les modes de consommation et d’appropriation du contenu d’autrui s’amorcera à travers ce projet.



Bio

Après des études à l’Ecole Supérieure d'art d'Aix-en-Provence où il obtient un diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP) en 2003, il poursuit son cursus universitaire par un master 2 recherche en arts numériques à l’école supérieure de l’image d’Angoulême et à l’Université de Poitiers en 2004. Ses travaux ont été présentés entre autres à La Bande vidéo (Québec, Canada, 2009), Norapolis VI et VII (Metz, France, 2008-2009), à la 8ème Biennal de vidéo, art et nouveaux médias de Santiago (Santiago, Chili, 2007), à Art Tech Media (Espagne, 2006), au 25ème Viper : Festival international de film, vidéo et nouveaux médias (Bâle, Suisse, 2006) et à Simbiosis: Zones de contact (Luarca, Espagne, 2005).

Démarche

Nicolas Boillot est un artiste plasticien qui travaille principalement dans le domaine des nouveaux médias. Une partie de son travail s'oriente autour de la notion de flux d'information. Il élabore des dispositifs qui par agencement, accumulation, configuration nouvelle, tentent de dégager de nouvelles interprétations, de mettre en évidence une facette indicible, une nouvelle lecture de ces flux.




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