Résidence en millieu collégial : Les cabinets curieux et les errants

Mardi 24 avril à 18.30h

Ève Cadieux |

Mardi 24 avril à 18.30h


Les cabinet curieux (détail)Les cabinet curieux (détail)Les cabinet curieux (détail)Les errants


Bio

Née à Montréal en 1974, Ève Cadieux vit à Québec. Elle a obtenu un baccalauréat en arts plastiques & histoire de l’art, suivi d’une maîtrise en histoire de l’art & création de l’Université de Montréal. Elle participait notamment à Fotonoviembre VII de Santa Cruz de Tenerife, à The Yougoslav Biennial of Young Artists 2004 en Serbie et à La Disparition à Liège, Varsovie et Québec. Parmi ses expositions individuelles récentes, citons Games and Remains (Gallery 44, Toronto), Le Costumier (La chambre blanche, Québec), Traquer les trépas (Galerie José Martinez de Lyon & Galerie Yergeau de Montréal), Cabinet d’un imposteur sincère (La Station, Nice), Les Antres (Galerie José Martinez, Lyon) et Les Lieux-valises (Occurence, Montréal). Exploitant les rapports entre les objets glanés au fil du temps et la nature même du médium photographique, elle réserve une place prépondérante à l’écrit par le biais de l’installation et du livre d’artiste. Ève Cadieux est directrice artistique et générale au centre VU de Québec.

Démarche

Les mots «puis elle ouvrit un tiroir et y déposa le reste…» de Jean Cocteau, dans Les enfants terribles, furent en 1998 l’élément déclencheur d’une réflexion et d’une démarche que je poursuis avec un sérieux plaisir. Je m’amuse et m’ambitionne à transformer, par la photographie, une chose en objet, puis en sujet qui éveille et questionne les mémoires tout en permettant une (re)construction d’histoires/de l’Histoire. Des images sérielles et des installations, souvent en lien avec l’écriture, témoignent d’une étrange et ludique nécessité de préserver des choses inanimées, des êtres sans nom et des lieux de mémoires bigarrées. La peur de la Perte m’exhorte à collectionner des traces de passés et de présents. C’est un besoin de préserver ce qui est destiné à disparaître qui déclenche une archéologie photographique à la fois personnelle et collective, toute triviale ou singulière soit-elle.




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